• « Cloclo », ou la vie rêvée de Martine et Jean-Louis Motard

    «D'habitude, notre collection est dans les cartons. ll y en a 
marre des clichés sur les fans. C'est bien que le film fasse parler de 
lui mais on n'adhère pas à tous les produits dérivés, comme cette 
émission «A la recherche du nouveau Claude François »... «D'habitude, notre collection est dans les cartons. ll y en a marre des clichés sur les fans. C'est bien que le film fasse parler de lui mais on n'adhère pas à tous les produits dérivés, comme cette émission «A la recherche du nouveau Claude François »...
     

    Membres du bureau du fan-club « officiel » du chanteur vedette, Martine et Jean-Louis Motard ont vécu de l'intérieur la sortie du film « Cloclo ». Dix jours plus tard, leur émotion est intacte.



    CAROLINE HEURTAULT > villeneuvedascq@nordeclair.fr
    C'est presque difficile d'en parler, quand on entre dans l'intimité, l'amour profond que ces deux-là nourrissent l'un et l'autre, depuis leur plus tendre enfance, pour le chanteur vedette des années 1960. À vrai dire, Cloclo, l'idée d'un film, soulevée dès 1992 sur la scène cinématographique, ne les emballait pas franchement. Un défi trop audacieux sans doute, à leurs yeux de fans, un regard qui comprend, connaît et reconnaît les moindres facettes d'un caractère décrypté au fil d'innombrables lectures. En parlant avec les proches, aussi, le cercle des collaborateurs de feu Claude François, tous membres d'une même « famille de coeur ».

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    Privilégiés
    Car Martine et Jean-Louis Motard en ont conscience. Tous deux sont des « privilégiés ». « Paul Lederman, l'impresario de Claude interprêté par Benoît Magimel dans le film... On dînait encore avec lui samedi soir ! », s'étonne presque le trésorier du Club Claude François, descendant direct du club historique créé dès l'année de la mort du roi de la variété, en 1978. C'est simple, lors de l'avant-première, durant laquelle ils ont découvert le long-métrage de Florent Emilio Siri, avant de le revisionner trois fois tant leur enthousiasme fut grand, le couple voyait se dédoubler une partie de leur propre existence. Réelle, rêvée, passée mais aussi à venir. Leur vie de fan investis dans l'édition de Claude François Magazine. En contact régulier avec Nicole Gruyer, fondée de pouvoir de la star, Sylvie de Mathurin, son habilleuse, venue dormir dans leur appartement de la caserne de Villeneuve le soir de l'avant-première en compagnie de Jérémie Rénier, à Lomme, il y a une dizaine de jours.

    Fidélité historique
    Ils sont comme ça, Martin et Jean-Louis, investis corps et âme dans la vie du club, toujours à l'affût d'une façon de faire vivre Cloclo et sa mémoire auprès du grand public. Si vous avez regardé TF1 hier soir, vous les avez d'ailleurs peut-être vus, une brune pimpante, un gendarme poivre et sel, rayonnants lorsqu'ils évoquent leur idôle. Enquêtant sur les traces de la star aux encolures de strass, dans les rues de Londres, le duo de journalistes amateurs a retenu l'attention d'une consoeur de la chaîne privée en déplacement dans le cadre des JO. « On essaie toujours de lier les dossiers du magazine à l'actualité », explique Martine, qui consacre tout son temps libre au club du printemps à l'automne, temps fort des commémorations.
    Avec un sérieux calqué sur la rigueur du chanteur envers lui-même et ses proches. Son caractère, exigent et généreux, ils en connaissent les subtilités de « source sûre », par le témoignage de ses anciens collaborateurs. Des personnalités dont ils ont partagé l'émotion en visionnant le film. Impressionnés par la fidélité à l'histoire, même si le long-métrage occulte à leurs yeux l'humour et la générosité du chanteur.w


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