• Fabien Lecoeuvre parle Claude François

    Fabien Lecoeuvre : « Ses tournées commençaient souvent par le Nord »

    mercredi 14.03.2012, 05:24 - RECUEILLI PAR C. C.

     Natif de Vitry-en-Artois, il est LE spécialiste français de Cloclo. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIÈRE Natif de Vitry-en-Artois, il est LE spécialiste français de Cloclo. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIÈRE

    Fabien Lecoeuvre est natif de Vitry-en-Artois, mais ça n'est pas sa seule qualité : il est LE spécialiste français de Claude François, qu'il a rencontré alors qu'il était attaché de presse. Plus tard, en 1992, Claude François junior contacte Fabien pour lui proposer de diriger le développement de la carrière posthume de son père. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur Cloclo. ...

    - Claude François est-il souvent venu dans le Nord - Pas-de-Calais ?

    « Énormément ! Il participait à ces grandes fêtes populaires telles que la fête de la bêtise de Cambrai, en septembre. Il a dû y aller au moins huit fois. Il y a eu la kermesse de l'ami Bidasse, à Arras. Sans oublier la kermesse de la bière de Maubeuge, en juillet. Ces fêtes déplaçaient des milliers de personnes et on y croisait des vedettes comme Johnny, Petula Clark, Stone et Charden... Pour Cloclo, les prestations dans le Nord se sont multipliées, entre 1965 et 1975. Par la suite, ces manifestations se sont arrêtées. »

    - Quelles sensations en gardait-il ?

    « Comme tous les artistes, il adorait le public du Nord, qui sait acclamer un chanteur. Qui savait le rejeter aussi, quand ça n'allait pas. À Arras, il logeait à l'hôtel de l'Univers. À Roubaix, c'était le Grand Hôtel. Il revenait toujours avec plein de cadeaux. Ses toutes premières grandes tournées, à partir de 1963, commençaient souvent par le Nord. »

    - Avez-vous collaboré au film « Cloclo » ?

    « J'en suis le coauteur, avec le scénariste Julien Rappeneau et le réalisateur Florent Emilio Siri. J'ai suivi cette aventure depuis trois ans. Il a fallu résumer 39 ans d'une vie en 2 h 28. Nous nous sommes bien entendus. Mon travail s'est arrêté quand celui du scénariste a débuté. »

    - Y a-t-il un épisode moins connu de la vie de Cloclo que vous avez tenu à intégrer au film ?

    « Sa rupture avec France Gall. C'était le printemps 1965. Elle venait de gagner l'Eurovision. Claude François était fou de jalousie et de rage. Il lui a raccroché au nez. Quand il y a deux idoles à la maison, c'est compliqué... »

    - Vous publiez à nouveau trois ouvrages sur Claude François...

    « Ils viennent de sortir. Il y a d'abord Claude François, Autobiographie, où j'ai rassemblé les propos qu'il a tenus entre 1962 et 1978. J'ai rassemblé tout ce qu'il a pu dire. Il accordé beaucoup d'interviews... notamment à La Voix du Nord. Il y a un autre livre qui s'appelle Côté coulisses, avec 500 photos de Cloclo, notamment dans les coulisses des chapiteaux où il s'est produit, par exemple à Cambrai, Maubeuge, Arras, Saint-Omer, Dunkerque ou Bruxelles. Des photos moins connues, qui sont restées 45 ans dans des tiroirs. Et il y a enfin Secrets de chansons, dans lequel je raconte la genèse d'une cinquantaine de chansons de Claude François. »


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