• Paul Lederman : Claude François «voulait ne dépendre de personne»

    Il a été le producteur de Mike Brant, Coluche, Thierry Le Luron, Michel Polnareff, des Inconnus et… de Claude François. Paul Lederman a aimé « Cloclo ». Il évoque pour nous « une relation et une époque magnifiques ».

    Propos recueillis par Pierre Vavasseur | Publié le 14.03.2012, 08h07

    Qu’est-ce qui vous plaît dans « Cloclo »?
    PAUL LEDERMAN.
    Le souffle. Ils ont fait un très beau travail : le réalisateur, les comédiens. Tout y est : la reconstitution, les costumes… Ils se sont mis au service de . Quand je suis sorti, je me suis dit : « Bon, Claude existe toujours, je vais aller le rejoindre. <btn_noimpr>

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    </btn_noimpr> Nous allons repartir en tournée! »

    C’est Benoît Magimel qui vous incarne…
    Il est formidable! Il me ressemble tel que j’étais à l’époque. La seule petite chose qui m’a étonné, c’est qu’on m’a collé un accent pied noir. Florent- Emilio Siri (NDLR : le réalisateur) m’a dit qu’il croyait que j’étais né en Algérie.

    Claude François n’est pas toujours montré sous son meilleur jour dans le film… Coléreux, tyran avec son entourage, ses musiciens…
    Quand il sortait de scène, épuisé, et qu’il avait perdu quatre kilos, il pouvait être dans l’exagération. Mais ses emportements ne duraient pas. Deux secondes après, il avait tout oublié.

    Pouquoi vous êtes-vous séparés à la fin…
    Claude était quelqu’un d’angoissé. J’avais réussi à lui faire un contrat grâce auquel il pouvait être tranquille pendant des années. Il s’est apaisé pendant quelques mois puis il a recommencé à être inquiet. A ce moment que je lui ai dit : « On ne va pas s’en sortir. » J’ai préféré partir mais je lui ai assuré que je serais toujours là.

    Comment vous êtes-vous rencontrés?
    Dans un couloir. J’étais avec Lucky Blondo. Mon premier artiste! Mon premier numéro un ! Nous avons décidé de déjeuner ensemble et nous ne sommes plus quittés pendant douze ou treize ans. Le rapport de confiance a été immédiat.

    Vous lui avez vraiment dit, comme dans le : « Si tu n’évolues pas, dans six mois tu es »?
    C’était à Bruxelles. Je lui ai dit très exactement : « Si on ne change pas tout, dans six mois on est morts. » Nous nous sommes fâchés pendant une semaine.

    Il avait créé son propre label de disques, un groupe de presse… Il se comportait comme un vrai homme d’affaires…
    Plutôt un entrepreneur. Il voulait ne dépendre de personne.

    Et Marc, son deuxième fils, pourquoi le cachait-il?
    C’est une des discussions les plus importantes que j’ai eues avec lui. Deux enfants, c’était trop pour lui par rapport à son statut de star. Il a caché Marc mais il l’aimait.

    De toutes ses femmes, laquelle a le plus compté à vos yeux?
    Janet (NDLR : la première, qui l’a quitté pour Gilbert Bécaud). Elle a bouleversé sa vie.

    Comment expliquez-vous qu’il soit toujours aussi présent?
    Parce qu’il était la vie! Claude François, c’est au-delà du chanteur. C’est Las Vegas! C’est Broadway! C’est Noël! Le feu d’artifice! Claude, c’était l’entertainment (NDLR : le divertissement). Lorsqu’il est mort, j’ai dit à tout le monde : « Vous allez vous apercevoir qu’il était une épice indispensable dans le spectacle français ». Et regardez : il a une aura, une reconnaissance. S’il chantait encore aujourd’hui, on se battrait pour aller le voir.


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  • « Cloclo », ou la vie rêvée de Martine et Jean-Louis Motard

    «D'habitude, notre collection est dans les cartons. ll y en a 
marre des clichés sur les fans. C'est bien que le film fasse parler de 
lui mais on n'adhère pas à tous les produits dérivés, comme cette 
émission «A la recherche du nouveau Claude François »... «D'habitude, notre collection est dans les cartons. ll y en a marre des clichés sur les fans. C'est bien que le film fasse parler de lui mais on n'adhère pas à tous les produits dérivés, comme cette émission «A la recherche du nouveau Claude François »...
     

    Membres du bureau du fan-club « officiel » du chanteur vedette, Martine et Jean-Louis Motard ont vécu de l'intérieur la sortie du film « Cloclo ». Dix jours plus tard, leur émotion est intacte.



    CAROLINE HEURTAULT > villeneuvedascq@nordeclair.fr
    C'est presque difficile d'en parler, quand on entre dans l'intimité, l'amour profond que ces deux-là nourrissent l'un et l'autre, depuis leur plus tendre enfance, pour le chanteur vedette des années 1960. À vrai dire, Cloclo, l'idée d'un film, soulevée dès 1992 sur la scène cinématographique, ne les emballait pas franchement. Un défi trop audacieux sans doute, à leurs yeux de fans, un regard qui comprend, connaît et reconnaît les moindres facettes d'un caractère décrypté au fil d'innombrables lectures. En parlant avec les proches, aussi, le cercle des collaborateurs de feu Claude François, tous membres d'une même « famille de coeur ».

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    Privilégiés
    Car Martine et Jean-Louis Motard en ont conscience. Tous deux sont des « privilégiés ». « Paul Lederman, l'impresario de Claude interprêté par Benoît Magimel dans le film... On dînait encore avec lui samedi soir ! », s'étonne presque le trésorier du Club Claude François, descendant direct du club historique créé dès l'année de la mort du roi de la variété, en 1978. C'est simple, lors de l'avant-première, durant laquelle ils ont découvert le long-métrage de Florent Emilio Siri, avant de le revisionner trois fois tant leur enthousiasme fut grand, le couple voyait se dédoubler une partie de leur propre existence. Réelle, rêvée, passée mais aussi à venir. Leur vie de fan investis dans l'édition de Claude François Magazine. En contact régulier avec Nicole Gruyer, fondée de pouvoir de la star, Sylvie de Mathurin, son habilleuse, venue dormir dans leur appartement de la caserne de Villeneuve le soir de l'avant-première en compagnie de Jérémie Rénier, à Lomme, il y a une dizaine de jours.

    Fidélité historique
    Ils sont comme ça, Martin et Jean-Louis, investis corps et âme dans la vie du club, toujours à l'affût d'une façon de faire vivre Cloclo et sa mémoire auprès du grand public. Si vous avez regardé TF1 hier soir, vous les avez d'ailleurs peut-être vus, une brune pimpante, un gendarme poivre et sel, rayonnants lorsqu'ils évoquent leur idôle. Enquêtant sur les traces de la star aux encolures de strass, dans les rues de Londres, le duo de journalistes amateurs a retenu l'attention d'une consoeur de la chaîne privée en déplacement dans le cadre des JO. « On essaie toujours de lier les dossiers du magazine à l'actualité », explique Martine, qui consacre tout son temps libre au club du printemps à l'automne, temps fort des commémorations.
    Avec un sérieux calqué sur la rigueur du chanteur envers lui-même et ses proches. Son caractère, exigent et généreux, ils en connaissent les subtilités de « source sûre », par le témoignage de ses anciens collaborateurs. Des personnalités dont ils ont partagé l'émotion en visionnant le film. Impressionnés par la fidélité à l'histoire, même si le long-métrage occulte à leurs yeux l'humour et la générosité du chanteur.w


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  • Fan de Claude François
    Création d'un Fan-Club en collaboration avec Mme François, la mère du chanteur.
    Président d'un Fan Club de Claude François en Seine Maritime (76).
    Organisateur de dîners spectacles en hommage à Claude François.
    Créateur d'un atelier de danse sur les chorégraphies originales de Claude François et organise cours et stage.
    Toute l'actualité de la Troupe : http://clocloforever76.skyrock.com
    Depuis octobre 2005, nous nous produisons sur scène avec nos danseurs et danseuses.


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  • Vous êtes sosie de claude François, vous êtes organisateur de soirée, publiez votre annonce ici

                                 

    Les soirées sont animées par Stéphane MARIN, filleul de Chouffa, et nous invitons chaque fois un imitateur ou un sosie pour nous faire revivre les soirées d'autrefois.

     Le chanteur Alain DES nous fait très souvent le plaisir de présenter un spectacle de qualité

                                


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  • " La Bande à Cloclo "  Rue Bidaut 16 à 4800 Verviers  - Président Monsieur Georges Hausman.
                adhèsion : 7.44 euros  par an , cadeau de bienvenue , un journal trimestriel , carte de membre.


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