• Paroliers et compositeurs

    Claude François resta attaché à sa première parolière Vline Buggy, et plus tard aux paroliers Gilles Thibaut, Eddy Marnay, Jean-Michel Rivat, Michèle Vendôme, Yves Dessca (lequel deviendra producteur de Gloria Gaynor), Jacques Plante, Pierre Delanoë et Didier Barbelivien. En 1977, il marqua sa volonté de donner un sens plus pointu à ses chansons en faisant appel à Étienne Roda-Gil.

    Il ne composa et écrivit personnellement que très peu de chansons, mais elles sont un indice de ses préoccupations personnelles. Dans la première partie de sa carrière, comme tous les chanteurs yéyés français de l'époque, il fit surtout des reprises qu'il adapta au public français, les titres anglais originels n'étant pas diffusés ou étant tout simplement cédés directement à l'exportation pour adaptation. Parmi les chansons qu'il a composées lui-même, il y a Geordie (1965), Mais combien de temps (1966), Dans les orphelinats (1968), Comme d'habitude (1967), Seule une romance (1971), En attendant (1972) ou encore Dors petit homme (1976).

    Si Claude François s'inspira souvent de la Motown, et en particulier du compositeur Lamont Dozier, associé aux frères paroliers-producteurs Brian & Eddie Holland, il fit également appel à des compositeurs suisses (Patrick Juvet) ou français comme Alice Dona, Alain Le Govic (plus connu sous le nom d'Alain Chamfort) et Jacques Revaux, lequel composera Comme d'habitude. Mais c'est surtout Jean-Pierre Bourtayre qui, s'inspirant des sources de la Motown, lui composa ses plus grands succès.

    Son sens de la précision lui faisait modifier toutes les partitions et paroles qui lui étaient présentées. L'exemple le plus connu est celui de Comme d'habitude, qui s'inspire de sa rupture avec France Gall. Autre exemple, la modification du titre de Belles belles belles, que Vline Buggy avait initialement intitulé Rien rien rien (Belles belles belles étant une adaptation d'un morceau des Everly Brothers intitulé Made To Love).


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  • Droits d'auteurs

    Le chiffre d'affaires de « Jeune Musique », une quarantaine de chansons, dont Comme d'habitude, sa version anglaise, My Way, Alexandrie Alexandra et Magnolias Forever, oscille entre 500 000 € et 1 million d'euros. My Way seul génère un chiffre d'affaires annuel d'un million d'euros, partagé entre tous les ayants-droit. Coco, installé à Bruxelles, touche un seizième, tout comme son frère Marc.

    Coco et Marc n'ont plus de droits sur le catalogue d'« Isabelle Music », Chanson Populaire, Viens à la maison, etc.). Ils ont revendu, début 2000, ce catalogue à EMI.

    Ensuite, Coco et Marc ont séparé leurs affaires. Marc a cédé ses parts dans « Jeune Musique » à son aîné. En échange, Marc est le seul propriétaire de l'hôtel particulier parisien de leur père.


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  • Production

    Entre le début de sa carrière artistique, entamée le 27 septembre 1962, et le début de l'année 1978, Claude François va enregistrer un peu plus de 350 chansons en français et une petite centaine en langues étrangères et vendre plusieurs millions de disques et d'albums.

    Il s'est produit 1 188 fois sur scène (entre le 18 décembre 1962 et le 24 février 1978, date de son dernier concert, au Palais des sports de Lyon) et est apparu 313 fois à la télévision (France, Belgique, Canada, Italie, Espagne, Angleterre), du 21 janvier 1963 au 26 février 1978.

    Il a fait la couverture de deux cent dix-neuf magazines de son vivant et de cent quatre-vingt-six autres entre mars 1978 et mars 2006 et a été l'objet de soixante-treize livres et biographies depuis sa mort.

    Il existe plusieurs dizaines de versions de la chanson Comme d'habitude, et plusieurs centaines de reprises de My Way, la version anglaise, dont Claude François est le co-auteur, (en français), le co-compositeur et le co-éditeur.

    Fin 2009, on estime à environ 72 millions le nombre d'albums vendus depuis 1962.

    Sa maison de disques Flèche et le journal Podium font découvrir de nouveaux talents comme Alain Chamfort et Nicolas Pinelli, qui assurent certaines premières parties des concerts de Claude sur les plus grandes scènes de France.


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  • De nombreuses écoles de danse ce sont ouvertes pour apprendre à danser comme cloclo et ses clodettes.


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    • Le 19 mars 1961, son père meurt d’une maladie des poumons.
    • Le 14 mars 1970, un malaise le surprend pendant un concert à Marseille, salle Vallier. On apprendra plus tard qu’il s’agit d’un coup monté en accord avec son producteur. Le 17 mai, il est victime d’un accident de voiture sur l’autoroute près d’Orange. Le nez fracturé, il subit une rhinoplastie.
    • En 1973, un fan l’agresse lors d'un concert. En juin de la même année, une dépendance de sa propriété de Dannemois est la proie d’un incendie ; on n’en connaîtra jamais la cause. Il achète un appartement à Nancy, où il apprécie la beauté de la place Stanislas.
    • En 1975, il est la victime collatérale d’un attentat de l'IRA provisoire dans l’hôtel Hilton de Londres. Il doit la vie à une cliente qui était devant lui, le protégeant ainsi de la déflagration d’une première bombe cachée sous une table. La même année, Podium devient « le magazine n° 1 des jeunes ».
    • Dans la nuit du 25 juin 1977, ayant quitté Paris après avoir enregistré une émission avec Michel Sardou et avoir montré pour la première fois sa fiancée Kathalyn Jones à la télévision, et faisant route, passé minuit, vers sa résidence de Dannemois dans l'Essonne, il double une voiture, cette dernière n'apprécie pas et le double à nouveau et ainsi de suite. Lors du dernier dépassement, Claude fait une queue de poisson à la voiture. Les passagers de cette autre voiture sont en fait des gangsters et se mettent à le poursuivre. À près de 230 km/h, il essuie plusieurs coups de feu. Il arrivera au moulin, sain et sauf.

    Claude François meurt le samedi 11 mars 1978 à son domicile parisien du 46 bd Exelmans Paris 16è d’un œdème pulmonaire provoqué par une électrocution accidentelle en redressant une applique électrique murale défectueuse située au dessus de sa baignoire.

    Il devait, dans l'après-midi, participer à l'enregistrement de l'émission Rendez-vous du Dimanche, présentée par Michel Drucker. La radio et la télévision annoncent son décès à 16 heures par bulletin spécial. Le journal Libération titrera le surlendemain « Claude François : a volté. Le chanteur préféré des moins de 10 ans s'est électrocuté dans sa salle de bains » (le jeu de mot « a volté » étant une référence aux élections législatives du dimanche 12 mars). À la demande de ses proches, le chanteur est embaumé, à l'instar de son idole Elvis Presley. Claude François a également été embaumé entre le 11 et le 15 mars 1978. Sylvie Mathurin (son habilleuse) qui le veillait sur son lit de mort.

     
    Sylvie Mathurin (son habilleuse) qui le veillait sur son lit de mort, disait qu'il était si beau, que son visage était détendu, elle aurait juré qu'il dormait...  
    Lorsque les "médecins" lui ont demandé de sortir afin qu'on puisse procéder à l'embaumement du corps (elle ne le savait pas... elle a appris celà 20 ans plus tard avec le choc que vous imaginez), lorqu'elle a vu ressortir les messieurs avec des grosses valises métalliques (sans se poser trop de questions sur le moment...), elle est rerentrer dans la chambre voir Claude... Il avait totalement changé de visage. Il était comme plastifié et son expression était figée... Ca lui a fait tout drôle...

    Le 15 mars 1978, son nouveau 45 tours Alexandrie Alexandra arrive chez les disquaires, jour de ses obsèques, qui ont lieu en l'église d'Auteuil, à Paris. Il est enterré au cimetière de Dannemois, où de nombreuses personnes viennent se recueillir sur sa tombe. Il était propriétaire du moulin du village, aujourd'hui transformé en musée.


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