• Claude François est iterwiévé, machant son chewing um, et s'emportant auprès de la journaliste qui lui pose une question sur la matraquage des jeunes par rapport au magazine Podium


    votre commentaire
  • Claude François aurait pu être sauvé... Le témoignage du pompier

    Jérémie Renier cartonne sur grand écran avec Cloclo, le biopic fiévreux, névrosé et impressionnant de Florent Emilio Siri. La disparition de Claude François, le 11 mars 1978, a bouleversé le pays et des milliers de fans. C'était il y a 34 ans et, pourtant, les circonstances du décès de la star, électrocutée dans sa salle de bain, drainent toujours les mêmes fantasmes et rumeurs abracadabrantes. Le journaliste Bertrand Tessier, auteur de nombreux livres, a enquêté sur la disparition du chanteur : il publie La Dernière Nuit de Claude François, aux éditions de l'Archipel.

    "Pour le livre, j'ai rencontré tous les témoins de la dernière semaine de Claude François : les Claudettes et son habilleuse, qui étaient avec lui à Leysin, en Suisse, les trois jours précédant sa mort, le pilote d'avion qui l'a ramené de Suisse, Kathalyn Mann-Jones, sa fiancée de l'époque, qui vit aujourd'hui à Santa Barbara, Californie, et Marie-Thérèse Perrin, son attachée de presse, qui étaient toutes deux dans l'appartement au moment de l'accident."

    Notre confrère a également rencontré le major Bernard Jacquinot de garde à la caserne Grenelle le 11 mars 1978. C'est lui qui est dépêché au 46 boulevard Exelmans et qui trouve Claude François allongé nu dans sa salle de bain. Selon lui, avec les techniques d'aujourd'hui, le chanteur aurait été sauvé. Il en témoigne cette semaine dans Paris Match : "Je bascule la tête de la victime en arrière pour dégager ses voies respiratoires et je commence un massage cardiaque entrecoupé d'un bouche-à-bouche. Au bout de quelques minutes, je réussis à obtenir un pouls mal frappé. L'homme parvient à émettre un profond râle suivi d'une respiration. Je dis : 'C'est bon les gars, on l'a !'."

    Bernard Jacquinot ne reconnaît pas Claude François. C'est l'un de ses collègues qui lui glisse le nom de la star alors qu'il vient de terminer le massage cardiaque. A peine le temps de réaliser que les choses se gâtent : "Un de mes hommes lui installe un masque à oxygène mais, à ce moment-là, j'aperçois du sang couler le long de ses lèvres." Pour le pompier, c'est le pire scénario possible. "Œdème pulmonaire !" Un médecin prend le relais, mais Cloclo est déjà parti. Le Dr Noël est tellement choqué que c'est le pompier Bernard Jacquinot qui annonce le décès à l'attachée de presse et à la compagne du chanteur Kathalyn Mann-Jones qui attendaient dans le salon.

    "Franchement, j'y avais cru, raconte le pompier. J'étais persuadé que j'allais le sauver. Avec les défibrillateurs modernes, il serait toujours vivant."

    Bernard Jacquinot a pris sa retraite en 2009. Il a depuis créé une société destinée à la formation des pompiers. Vous pouvez retrouver son récit dans Paris Match, en kiosques depuis jeudi, sur le site du magazine et bien sûr dans l'ouvrage de Bertrand Tessier, La Dernière Nuit de Claude François, paru le 7 mars 2012 aux éditions de l'Archipel.


    votre commentaire
  • Fabien Lecoeuvre : « Ses tournées commençaient souvent par le Nord »

    mercredi 14.03.2012, 05:24 - RECUEILLI PAR C. C.

     Natif de Vitry-en-Artois, il est LE spécialiste français de Cloclo. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIÈRE Natif de Vitry-en-Artois, il est LE spécialiste français de Cloclo. PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIÈRE

    Fabien Lecoeuvre est natif de Vitry-en-Artois, mais ça n'est pas sa seule qualité : il est LE spécialiste français de Claude François, qu'il a rencontré alors qu'il était attaché de presse. Plus tard, en 1992, Claude François junior contacte Fabien pour lui proposer de diriger le développement de la carrière posthume de son père. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur Cloclo. ...

    - Claude François est-il souvent venu dans le Nord - Pas-de-Calais ?

    « Énormément ! Il participait à ces grandes fêtes populaires telles que la fête de la bêtise de Cambrai, en septembre. Il a dû y aller au moins huit fois. Il y a eu la kermesse de l'ami Bidasse, à Arras. Sans oublier la kermesse de la bière de Maubeuge, en juillet. Ces fêtes déplaçaient des milliers de personnes et on y croisait des vedettes comme Johnny, Petula Clark, Stone et Charden... Pour Cloclo, les prestations dans le Nord se sont multipliées, entre 1965 et 1975. Par la suite, ces manifestations se sont arrêtées. »

    - Quelles sensations en gardait-il ?

    « Comme tous les artistes, il adorait le public du Nord, qui sait acclamer un chanteur. Qui savait le rejeter aussi, quand ça n'allait pas. À Arras, il logeait à l'hôtel de l'Univers. À Roubaix, c'était le Grand Hôtel. Il revenait toujours avec plein de cadeaux. Ses toutes premières grandes tournées, à partir de 1963, commençaient souvent par le Nord. »

    - Avez-vous collaboré au film « Cloclo » ?

    « J'en suis le coauteur, avec le scénariste Julien Rappeneau et le réalisateur Florent Emilio Siri. J'ai suivi cette aventure depuis trois ans. Il a fallu résumer 39 ans d'une vie en 2 h 28. Nous nous sommes bien entendus. Mon travail s'est arrêté quand celui du scénariste a débuté. »

    - Y a-t-il un épisode moins connu de la vie de Cloclo que vous avez tenu à intégrer au film ?

    « Sa rupture avec France Gall. C'était le printemps 1965. Elle venait de gagner l'Eurovision. Claude François était fou de jalousie et de rage. Il lui a raccroché au nez. Quand il y a deux idoles à la maison, c'est compliqué... »

    - Vous publiez à nouveau trois ouvrages sur Claude François...

    « Ils viennent de sortir. Il y a d'abord Claude François, Autobiographie, où j'ai rassemblé les propos qu'il a tenus entre 1962 et 1978. J'ai rassemblé tout ce qu'il a pu dire. Il accordé beaucoup d'interviews... notamment à La Voix du Nord. Il y a un autre livre qui s'appelle Côté coulisses, avec 500 photos de Cloclo, notamment dans les coulisses des chapiteaux où il s'est produit, par exemple à Cambrai, Maubeuge, Arras, Saint-Omer, Dunkerque ou Bruxelles. Des photos moins connues, qui sont restées 45 ans dans des tiroirs. Et il y a enfin Secrets de chansons, dans lequel je raconte la genèse d'une cinquantaine de chansons de Claude François. »


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique